Mangeons mieux, sans gâcher, et plus local à Mirecourt

Ce défi a pour objectif de trouver des solutions pour devenir plus autonome en alimentation et remédier au manque de fruits et légumes locaux et de saison, en réfléchissant au gâchis que constitue un grand nombre de vergers non-exploités. Avec cette activité, nous cherchons à donner accès à des aliments de qualité à tous, et plus particulièrement à ceux qui n’en ont pas les moyens, en donnant envie de les cuisiner peut-être différemment !

1. Inform’action : L’objectif est de valoriser l’existant via la cueillette de vergers abandonnés dans le but de donner à un plus grand nombre la possibilité de se nourrir sainement et de saison

• L’organisation de débats au café pour partager des constats et des questions (au café Utopic par exemple) et s’informer sur le gâchis alimentaire
• Le recueil auprès des anciens pour ne pas oublier les techniques agricoles manuelles plus durables
• Le partage de recettes avec les autres et notamment les migrants de Mirecourt pour faire connaitre les fruits et légumes du coin qui ne sont pas toujours bien connus dans les quatre coins du monde (peut-être dans les jardins du défi « Ensemencer les oreilles de jardin en jardin »)
• Repérer qui est intéressé à participer parmi les « donneurs » et « collecteurs » par une Lettre d’info, des affiches et les réseaux sociaux

2. Cré’action

La saison (mai-juin ?) de la cueillette de fruits collaborative pourrait être lancée par un évènement festif où tous les jardins en surplus serait ouverts à tous (de manière contrôlée). Dans la foulée, des ateliers de transformation des fruits et légumes cueillis en trop grande quantité pourrait démontrer l’intérêt de cette cueillette en les redistribuant aux participants (en définissant des priorités : migrants, habitants des HLM, …) ou par le biais de la vente de ces bocaux via le café Utopic.

Des repas collectifs cuisinés à partir des fruits et légumes frais par les cueilleurs pourrait permettre d’échanger des recettes de cuisine du monde en montrant la variété de l’utilisation possible d’un même produit, pour leur donne envie de le gouter autrement… ou montrer à ceux qui ne le connaissent pas comment l’intégrer à leur alimentation habituelle.

3. Activ’action

En s’appuyant sur le projet de la SCIC qui va développer 3 terrains agricoles : un jardin éducatif (voir le défi « graines de solidarité »), un terrain agricole d’insertion, et une exploitation maraichère bio, ce défi va connaître une ampleur massive. Cela permettra d’approvisionner de produits bio et locaux les Mirecurtiens, et surtout les cantines du lycée et du collège. Une marque locale pourrait être créée et déposée qui symboliserait une figure de Mirecourt : (type confiture Bonne Maman), pour faire connaître les produits.

En expliquant le projet aux autorités compétentes, l’objectif serait de rendre plus facile l’adhésion à la démarche de cueillette des nouveaux participants (personnes âgées, nouveaux arrivants, nouveaux étudiants…). On pourrait créer une application mobile pour mettre en lien les cueilleurs et les propriétaires (à Mirecourt en en France) via un hackathon par exemple et un logo avec autocollant pour signaliser sur sa boite au lettre (type stop-pub) les vergers qui accueillent.