De beaux moments de convivialité autour des Repas Pop’ Un repas pop qu’est-ce que c’est ? – C’est un repas conçu à partir de produits invendus qui ne peuvent plus être commercialisés car ils ne répondent plus aux critères de ventes et à qui nous donnons une seconde vie. – Ce sont des produits locaux de qualité – C’est un repas sain et équilibré – C’est un moment d’échange et de partage – C’est une cuisine participative faite à partir des conseils et astuces de chaque bénévole. – C’est un prix libre et conscient, avec un minimum fixé aux coûts de revient. Le premier repas Pop ! C’est ce 9 mai 2019 qu’a eu lieu le premier repas pop’ au Café Utopic de Mirecourt. L’initiative, imaginée par la SCIC Citeomix avec l’aide de la Bouée et la participation du café Utopic, avec pour but initial d’offrir un lieu de restauration aux travailleurs alentours, a remporté un franc succès ! Une dizaine de bénévoles se sont retrouvés à partir de 10h pour entamer les préparations. Mavericks élève de l’institut du Beaujoly est venu nous apporter son aide. Il semblait à l’aise en cuisine et a lancé avec joie : « Moi plus tard je veux être cuisinier alors je suis content d’être là». Dès midi, ce sont 25 personnes, salariés en pause déjeuné, retraités, élèves de Mirecourt, bénévoles, qui étaient réunies pour partager ce repas. Au menu du jour Soupe d’orties, toasts au pesto d’ail des ours et fromage de chèvre ; lasagnes végétariennes et pour finir salade de fruits sur lit de spéculoos et sa chantilly légère. Des saveurs familières pour certains, une vraie découverte pour d’autres. En tout cas une chose est sûre, c’est qu’il ne restait rien dans les assiettes en partant. Et Mavericks s’est exclamé avant de retourner sur les bancs de l’école « C’était super ! Je reviendrais ! » Le second repas Pop ! C’est REPArti pour le second repas Pop ! Après le succès du premier repas Pop nous avons remis le couvert le 23 Juillet 2019 avec un menu estival élaboré à partir des invendus des commerçants. 5 bénévoles se sont afférés en cuisine pour préparer une salade de Melon au Jambon cru en entrée, suivi de légumes farcis et semoule aux petits légumes et pour finir un tiramisu à la rhubarbe et aux fruits rouges. 19 personnes ont partagé le repas : des habitués du café, des salariés de la Bouée, entreprise d’insertion de Mirecourt, des touristes mélomanes venus depuis Angers, profiter de la capitale européenne de la lutherie. Les échanges ont été riches et joyeux. L’une au piano, l’autre au violon, c’est ainsi qu’a démarré le second repas Pop : En chanson ! Et c’est le cœur léger mais me ventre plein que chacun est reparti vaquer à ses occupations l’après-midi. Les repas Pop, ce sont de beaux moments de convivialité, de rencontres et de découvertes culinaires qui s’instaureront par la suite avec une fréquence plus régulière. Merci aux commerçants qui participent à l’évènement en nous faisant cadeau de leurs invendus, au café Utopic pour son accueil et à tous les bénévoles qui rendent ce moment possible ! Aurélie Legrand, Entrepreneuse du bien-vivre à Mirecourt PS : Merci pour l’article sur le premier repas : « Le pôle Féminité invite tout le monde à sa table », vosgesmatin.fr, 18 mai 2019, https://www.vosgesmatin.fr/edition-de-la-plaine/2019/05/18/le-pole-feminite-invite-tout-le-monde-a-sa-table Référence sur nos articles précédents : BRENGUIER Agathe, « Le Festival Utopic & Co 2018 célèbre sur le bien-vivre sur le territoire de Mirecourt(-Dompaire) et ses alentours »,crois-sens.org, 5 octobre 2018, http://crois-sens.org/2018/10/05/le-festival-utopic-co-2018-celebre-sur-le-bien-vivre-sur-le-territoire-de-mirecourt-dompaire-et-ses-alentours/ BRENGUIER Agathe et MOREL Camille, « Expérimentation innovante en matière de santé et nutrition à Mirecourt », bien-vivre-maintenant.fr, 19 novembre 2018, https://bien-vivre-maintenant.fr/territoires/grand-est/mirecourt/experimentation-innovante/ DESFORGES Virginie, « Le festival Utopic & Co : un an déjà depuis les festivités, mais que se trame-t-il depuis ? », bien-vivre-maintenant.fr, 15 juillet 2019, https://bien-vivre-maintenant.fr/blogsdefis/territoires/grand-est/le-festival-utopic-co-un-an-deja-depuis-les-festivites-mais-que-se-trame-t-il-depuis/ DESFORGES Virginie, « Un pôle féminité, pour un retour à soi, à son corps et échanger en toute sérénité », bien-vivre-maintenant.fr, 24 juillet 2019, https://bien-vivre-maintenant.fr/territoires/grand-est/mirecourt/pole-feminite-corps-echanger/ LEGRAND Aurélie, « Epicerie participative et solidaire. Quand ce que l’on appelle Utopie, prend vie… grâce à un élan citoyen », bien-vivre-maintenant.fr, 4 février 2019, https://bien-vivre-maintenant.fr/territoires/grand-est/epicerie-participative-e »t-solidaire/ MOREL Camille, « Des réunions publiques pour préparer le festival Utopic & Co », bien-vivre-maintenant.fr, 2 novembre 2018, https://bien-vivre-maintenant.fr/non-classe/reunions-publiques-utopic/ POULAIN Sebastien, « Programmation utopique : retour en image sur le programme d’un festival UtopiC exceptionnel », bien-vivre-maintenant.fr, 16 juillet 2019, https://bien-vivre-maintenant.fr/territoires/grand-est/mirecourt/programmation-utopique-festival-utopic/ POULAIN Sebastien, « Conférences utopiques : retour en vidéos sur le Festival UtopiC ! », bien-vivre-maintenant.fr, 16 juillet 2019, https://bien-vivre-maintenant.fr/territoires/grand-est/mirecourt/retour-en-videos-sur-les-conferences-utopiques-du-festival-utopic/ POULAIN Sebastien, « Inform’action pour un Festival UtopiC », crois-sens.org, 27 novembre 2018, http://crois-sens.org/2018/11/27/informaction-pour-un-festival-utopic/ POULAIN Sebastien, « Expressions utopiques : émotions, bilans et projets des festivalier.ère.s UtopiC », bien-vivre-maintenant.fr, 13 février 2019, https://bien-vivre-maintenant.fr/territoires/grand-est/mirecourt/expressions-utopiques/ TOBIE Sandrine, « Utiliser des herbes aromatiques quotidiennement, un bénéfice pour votre santé ! », bien-vivre-maintenant.fr, 11 juillet 2019, https://bien-vivre-maintenant.fr/blogsdefis/territoires/grand-est/utiliser-des-herbes-aromatiques-quotidiennement-un-benefice-pour-votre-sante/
Vit Tel Ta Nature : Un bel exemple de tourisme vert pour une pause hors du temps Vit Tel Ta Nature : Un bel exemple de tourisme vert pour une pause hors du temps Retour sur une semaine de stage dans un décor insolite au cœur de la forêt de Vittel C’est dans une atmosphère mystérieuse et bucolique que ce lieu insolite accueille chaque jour, d’avril à octobre, des touristes de tous les horizons. J’ai décidé d’y poser mes valises le temps d’une semaine de stage, au cours de ma formation de naturopathie, suivie au CFPPAF de Mirecourt, dans le but de comprendre la philosophie du lieu et de vivre cette alchimie entre l’humain et les éléments qui l’entourent… Au cœur de la forêt de Vittel, ce projet a vu le jour il y a maintenant 2 ans et ne cesse de s’agrandir et s’étoffer au grès des rencontres et de chaque pierre que les bénévoles et visiteurs apportent à l’édifice. A l’origine du projet ? Quelques passionnés ayant envie de créer un lieu de vie et d’accueil agréable, autosuffisant, où l’on puisse entrer en connexion avec soi et avec la nature : Tout un projet ! Cette initiative soutenue par des bénévoles venus de tous horizons, des dons, des idées et de nombreux coups de pouce a pu faire de ce projet une réalité. Vit tel ta Nature est un lieu regroupant une multitude de savoir-faire : hébergements touristiques, permaculture, sculpture sur bois, repas préparés à partir de produits locaux et bien souvent issus de l’agriculture biologique, activités bien être comme du yoga ou des balades nature, etc… Vit tel ta nature : Acteur dans la protection de l’environnement Le projet global est porté par une vraie conscience écologique : utilisation d’énergie solaire et éolienne, traitement des eaux usées par phytoépuration et recyclage des déchets. Etant localisé sur le bassin de captation d’eau de Vittel et Contrexeville, le lieu travaille avec Agrivair (filiale de Nestlé Waters France intégralement tournée vers la protection de la ressource hydrominérale vosgienne) qui développe une politique « 0 pesticide » autour des sources. Ils ont pour projet de planter avec eux des arbres à vocation médicinale pour les soins aux animaux du parc. Quel avenir pour le projet ? Voilà un projet en plein essor qui en est encore à sa phase de développement notamment en ce qui concerne le volet économique, mais le lieu a de beaux jours devant lui. J’ai pu apporter moi aussi, ma pierre à l’édifice lors de mon stage en participant aux plantations sous la serre et en réfléchissant avec eux à la manière de valoriser les productions agricoles en proposant sur place différentes recettes faciles à réaliser : soupes, jus, salades, conserves… Après 2 ans d’activité et des améliorations perpétuelles au gré du temps et des rencontres, Vit Tel Ta Nature est déjà un bel exemple de développement économique et écologique sur le territoire de l’ouest vosgien. En rassemblant une multitude d’acteurs bénévoles, woofers, élus, artistes, touristes et en s’associant aux acteurs Vitellois (notamment pour se fournir en produits alimentaires locaux et en bois de construction), le lieu est une vraie source d’inspiration pour semer les graines du changement dans d’autres territoires de France. D’ailleurs c’est sur ce modèle que la SCIC Citeomix souhaite agir dans le développement économique du territoire de Mirecourt-Dompaire : En s’appuyant sur les compétences locales, en mettant le citoyen au cœur des réflexions, en développant une économie sociale, solidaire et respectueuse de l’environnement. A nous tous de jouer ! En attendant, l’équipe de Vit Tel Ta Nature a encore besoin de l’énergie de tous alors n’hésitez pas à leur rendre visite pour une nuit perchée dans les arbres, un jus de Kéfir ou pour leur apporter votre soutien. Pour en savoir plus c’est par ici : http://www.vitteltanature.com/main/ Aurélie Legrand, Entrepreneuse du bien-vivre à Mirecourt Référence : LEGRAND Aurélie, « Epicerie participative et solidaire. Quand ce que l’on appelle Utopie, prend vie… grâce à un élan citoyen », bien-vivre-maintenant.fr, 4 février 2019, https://bien-vivre-maintenant.fr/territoires/grand-est/epicerie-participative-e »t-solidaire/
Un pôle féminité, pour un retour à soi, à son corps et échanger en toute sérénité Retour sur le pôle féminité organisé à Mirecourt Le pôle féminité organisé à Mirecourt, c’est l’occasion de se retrouver entre femmes et de pouvoir prendre conscience de son corps et échanger sur les questions que l’on se pose. Les ateliers commencent par un petit temps d’échange où l’intervenante peut présenter son activité et les autres interventions qu’elle fait puis vient une initiation au yoga, à la danse orientale, au modelage, au chant ou toute autre activité en lien avec le corps. Toutes ces activités sont possibles grâce aux nombreuses professionnelles de santé et bien-être bénévoles : Dates Intervenantes Ateliers 18 mars Virginie Hussenot Jeux théâtraux et collectifs 1 avril Valérie Pajeot Modelage suivi d’une période d’échange sur la gynécologie, la grossesse et tout ce qui se rapporte à la femme 29 avril Catherine Quillé Initiation au chant libérateur (expression, mouvement et respiration) 6 mai Betty Gosset Initiation à la sophrologie 20 mai Sylvia Kamysz Initiation à l’automassage 3 juin Souad Initiation à la danse orientale 24 juin Catherine Mativet* Initiation au yoga 1e juillet Valérie Pajeot Initiation à l’eutonie (retrouver un « tonus juste » par des exercices et positions) * Charlotte Scheyer, prévue à l’origine (voir l’affiche ci-dessus), a été remplacée Catherine Mativet. Ces ateliers ont été commencés avec une entreprise d’insertion sociale locale, donc une partie des participantes correspondaient à leurs publics, mais très vite cela a séduit plusieurs femmes des alentours. L’année prochaine, un autre horaire sera proposé pour toucher des lycéennes et des femmes qui travaillent la journée. À la rentrée prochaine pour suivre les avancées de cette activité de redécouverte de soi. Virginie Desforges, Entrepreneuse du bien-vivre à Mirecourt PS : Pour rester en contact et être mis au courant, vous pouvez suivre nos pages Facebook (https://www.facebook.com/utopicandco/et https://www.facebook.com/Citéomix-Mirecourt-426294111130011/) ou écrire à utopic.co@citeomix.org (nous avons une newsletter). Références : « Le festival Utopic & Co : un an déjà depuis les festivités, mais que se trame-t-il depuis ? », bien-vivre-maintenant.fr, 15 juillet 2019, https://bien-vivre-maintenant.fr/blogsdefis/territoires/grand-est/le-festival-utopic-co-un-an-deja-depuis-les-festivites-mais-que-se-trame-t-il-depuis/ « Le pôle Féminité invite tout le monde à sa table », vosgesmatin.fr, 18 mai 2019, https://www.vosgesmatin.fr/edition-de-la-plaine/2019/05/18/le-pole-feminite-invite-tout-le-monde-a-sa-table « Lancement réussi au Pôle Féminité », vosgesmatin.fr, 4 mai 2019, https://www.vosgesmatin.fr/edition-de-la-plaine/2019/05/04/lancement-reussi-au-pole-feminite « Virginie Desforges : un retour aux sources par le Pôle Féminité », vosgesmatin.fr, 26 avril 2019, https://www.vosgesmatin.fr/edition-de-la-plaine/2019/04/26/virginie-desforges-un-retour-aux-sources-par-le-pole-feminite Si vous n’êtes pas abonné.e.s à vosgesmatin.fr, vous pouvez lire les articles cités ci-dessus via ce lien hypertexte : https://bien-vivre-maintenant.fr/blogsdefis/territoires/grand-est/le-festival-utopic-co-un-an-deja-depuis-les-festivites-mais-que-se-trame-t-il-depuis/
Programmation utopique : retour en image sur le programme d’un festival UtopiC exceptionnel Retour sur la programmation utopique du Festival UtopiC & Co Déjà un an qu’a eu lieu le Festival UtopiC & Co du 4 au 8 juillet 2018 à Mirecourt. Il est difficile de ne pas en être nostalgique tant cet événement a été exceptionnel ! Rappelons-nous simplement ces chiffres : · 4 mois de préparation · 5 jours de conférences, ateliers, spectacles et rencontres · 45 porteurs de projets mobilisés · + de 200 bénévoles impliqués en amont · + de 100 bénévoles impliqués pendant le festival · 15 associations impliquées · 50 professionnels de différents domaines impliqués · 14 institutions impliquées Nous avons d’ailleurs déjà publié plusieurs articles sur le sujet : Agathe Brenguier, cheffe de projet Bien-vivre maintenant, a déjà rendu compte d’un bilan du Festival Utopic & Co 2018 avec un article intitulé « Le Festival Utopic & Co 2018 célèbre sur le bien-vivre sur le territoire de Mirecourt(-Dompaire) et ses alentours ». Camille Morel, chargé de recherche spécialiste de participation citoyenne, a relaté la préparation de l’événement dans un article intitulé « Des réunions publiques pour préparer le festival Utopic & Co ». Dr Sebastien Poulain, chargé de recherche, avait rendu compte du ressenti des festivalier.ère.s dans un article intitulé « Expressions utopiques : émotions, bilans et projets des festivalier.ère.s UtopiC » et fait état de toutes vidéos qui ont été réalisées à l’occasion du festival dans un article intitulé « Conférences utopiques : retour en vidéos sur le Festival UtopiC ! ». Virginie Desforges est revenues sur les activités (des ateliers) qui ont été mises en place à la suite du festival dans un article intitulé « Le festival Utopic & Co : un an déjà depuis les festivités, mais que se trame-t-il depuis ? ». Les références à tous ces articles sont ci-dessous. Il s’agit ici de revenir en image sur la richesse de la programmation utopique. Tout d’abord, pour se remettre dans l’ambiance du Festival, voici les deux vidéos qui ont été réalisées pendant le Festival par Gaspard Rolland : La première : La seconde : Toutes les vidéos qui ont été réalisées lors du festival ont été regroupées dans l’article intitulé « Conférences utopiques : retour en vidéos sur le Festival UtopiC ! ». La programmation utopique proposait un ensemble d’activités de sensibilisation et d’information, des initiations et expérimentations, ainsi que des temps de débat autour de 6 grands thèmes du bien-vivre que sont : · santé et sport, · s’épanouir ensemble, · loisirs et culture, · environnement, · autonomie et vie sociale, · alimentation. Les activités de la programmation utopique ont été construites en fonction des envies et des compétences des porteurs. Il s’agissait de veiller à la diversité des propositions afin de pouvoir toucher différents types de publics. Certaines activités étaient donc destinées à des publics spécifiques : enfants, femmes, personnes âgées, personnes en insertion, jeunes de l’IME… Programmation utopique concernant l’alimentation et l’environnement · Conférence-débat « Sol vivant et permaculture » par un citoyen amateur de jardinage, Jean-Pierre Humbert. · Préparation et partage de 3 goûters santé par les élèves de l’institut du Beaujoly encadrés par Sophie Flohr et Gilles Caretti, sur les thèmes des produits laitiers, des oléagineux et des fruits dans le but de sensibiliser d’autres enfants à une alimentation saine. · Présentation par l’Institut du Beaujoly de l’expérience « Bien dans sa tête, bien dans son corps » conduite sur 1 an dans l’établissement. · Conférence sur la santé et la restauration collective avec Gilles Caretti, Directeur de l’institut du beaujoly de Mirecourt, Eric Léonard de l’Ehpad de Vézelise et Nathalie Babouhot des conseils municipal et départemental, Franck Sangouard directeur de la ferme de Braquemont de Mirecourt, ainsi que d’autres intervenants. · Balade au bord du Madon pour observer les interactions entre les arbres présents sur les berges et la biodiversité environnante par Jean-Michel Escurat, professeur d’agroforesterie au lycée agricole de Mirecourt et membre de l’association Agroforesterie Lorraine. · Conférence sur l’agroforesterie et la biodiversité par Jean-Michel Escurat. · Conférence « Comment devenir apiculteur ? » par Gérard Grépinet des ruchers écoles de Poussay. · Conférence-atelier sur la lacto-fermentation comme pratique de conservation, par Catherine Gerberon. · Cueillette et cuisine de plantes sauvages comestibles avec une citoyenne mirecurtienne, Lydie Parisot. · Disco-soupe, préparation de burgers du terroir et d’options végétariennes et/ou vegan à chaque repas, approvisionnement en produits locaux et bio dans la limite de l’offre disponible. · Stand de sensibilisation à l’autonomie et l’écologie par le collectif « Epinal en transition ». Lors des soirées du jeudi au samedi inclus, des repas ont été préparés par un ensemble de bénévoles, traiteurs et restaurateurs de Mirecourt et ses alentours, en valorisant au maximum les productions locales et de saison et en servant des repas sains au maximum de personnes. Un repas de midi était également préparé quotidiennement pour les bénévoles présents à la journée. Le dimanche, une disco-soupe associée à une auberge espagnole « zéro déchet » était organisée au bord du Madon pour le déjeuner. Un barbecue de remerciement des bénévoles était prévu le soir. Programmation utopique concernant la santé et le sport : · Exposition sur l’adolescence et les addictions par Matthieu Colin de l’ANPAA Lorraine (groupe local de l’Association Nationale de Prévention en Alcoologie et Addictologie de prévention des addictions). Voici une interview de Mathieu Colin par Gaspard Rolland. Il revient sur l’exposition sur les addictions réalisée par son association : · Village bien-être sur les techniques de soin alternatives : o Présentation et démonstration de la technique d’Access Bars par Charlotte Scheyer. o Présentation et conférence sur l’ortho-bionomy par Catherine Quillé. o Présentation du magnétisme par Marie Claire Vagnier. o Présentation et conférence sur la clairvoyance et la médiumnité par Claire Remy. o Présentation et conférence sur le reiki par Delphine Jacquotte. o Présentation et démonstration du massage californien /amma assi par Pascal Bernard. o Présentation de la biodynamie par Reine Godard. · Pôle féminité : o Initiation à la danse orientale par Saïda Amounrahoui o Conseil & astuces beauté/santé par Kelly Vosgyen o Tuina, massage de la médecine traditionnelle chinoise par Sylvia Kamysz o Modelage du corps par Valérie Pajeot · Relaxation : o Ateliers d’automassage auprès des enfants par Sylvia Kamysz o Ateliers de relaxation auprès des enfants par Agnès Mathieu o Ateliers de yoga assis auprès des seniors par Charlotte Scheyer o Écoute en pleine conscience au musée de la lutherie avec Jean-Luc Thomassin o Pratique du yoga traditionnel par Odile Bernard Dans une vidéo réalisée par Gaspard Rolland, Cindy Thirion nous explique comment manger en « pleine conscience » et pourquoi ça peut favoriser notre bien-vivre : · Sport : o Découverte Rando santé et Initiation marche nordique par le club de randonnée l’Astragale o Conférence-débat sur les bienfaits du sport et les risques de la sédentarité par Matthieu Casteran, Maître de conférences à l’université de Lorraine Programmation utopique concernant l’épanouissement de chacun mais ensemble : · Bibliothèque vivante avec les témoignages de deux résidentes de l’Ehpad anciennes infirmières à Ravenel, un ancien alcoolique membre du Groupe local de prévention des addictions, une citoyenne à l’origine de nombreuses associations de la ville, une jeune migrante albanaise, une femme musulmane et un jeune revenu à Mirecourt après ses études · Ateliers Festiv’art : peinture créative et collective et création de badges avec l’AVSEA · Initiation danses d’ailleurs: country, danses slaves (association Novia folk) et danse orientale (pôle féminité) · Pièces de théâtre par les élèves de l’école Bey-Brahy et les personnes de l’AVSEA · Projection-débat autour du film « C’est quoi le bonheur pour vous ? » au cinéma le Rio Programmation utopique concernant les loisirs et la culture : · Contes et poésie sur le bord du Madon et sur des chaises longues par la compagnie Cause’toujours. · Ateliers « cordes sympathiques » par Jean-Claude Condi, luthier. Voici l’interview de Jean-Claude Condi par Gaspard Rolland : · Concert de June Frost et scène ouverte. · Exposition des œuvres de l’unité d’art thérapie Antinéa de Ravenel par Jean-Luc Thomassin. · Jeu d’échec géant construit et donné par Loïc Liddel un ébeniste, et grands jeux en bois de l’Ehpad. · Observation contée du ciel en musique par le club d’astronomie, une conteuse et deux luthiers · Confection et lâché de lanternes par la Bouée · Présentation d’un mannequin des couturières de l’EPHAD de Mattaincourt Programmation utopique concernant l’autonomie de chacun et la vie sociale : · Repair’ café pour réparer vélos, électroménager et vêtements avec Jean-Marc Mezureux de la déchetterie, des couturières, le cordonnier de Mirecourt et Jean-Marc Frank, bénévole de La Bouée. · Débat « 1 million de révolutions tranquilles » qui permettait aux participants de construire en groupes une petite révolution pour améliorer le bien vivre sur le territoire. 3 crieurs ont déambulé dans Mirecourt déguisé en boîte aux lettres pour collecter des messages des festivaliers et les déclamer lors du repas du vendredi et samedi soir. En bonus… Les résultats de la programmation utopique : la Revue de presse : Le festival a donné lieu à un peu de presse que voici : « Spectacle Utopic and Co », vosgesmatin.fr, 18/04/2018 à 05h00, https://www.vosgesmatin.fr/edition-de-la-plaine/2018/04/18/spectacle-utopic-and-co; Interview de Sandrine Tobie par Sophie Sap, dans « Qu’on se le dise ! » sur Vosges Télévision mercredi 27 juin 2018 « MIRECOURT Le festival « Utopic & Co » bat son plein », 06/07/2018 à 05h00, https://www.vosgesmatin.fr/edition-de-la-plaine/2018/07/06/le-festival-utopic-co-bat-son-plein Il faut dire que les organisateurs.trices n’ont pas été avares en terme de communication. Canaux utilisés (les festivaliers ont été attirés par tous les canaux utilisés) : Newsletter : publication d’une toutes les deux semaines depuis avril puis une par semaine deux semaines avant le début du festival Page Facebook avec pas mal de photos : https://www.facebook.com/utopicandco/ Affiches : réalisée 2 semaines avant le début du festival. Une première version a été diffusée dans les bandes annonces du cinéma de Mirecourt trois semaines avant. Les affiches papiers ont été placardées le 25 juin à la fin de l’événement municipal « Rencontr’arts », chez les affiches chez les commerçants de la rue principale, dans les lieux culturels (musées, médiathèques, café) ainsi que dans plusieurs halls de grands immeubles, salles d’attente de cabinet médical… Programme : magnifique ! Flyers : diffusé en amont du festival surtout pour pouvoir communiquer sur les horaires d’ouverture du Festiv’art. Une chaîne YouTube a été créée pour diffuser l’ensemble des vidéos réalisées au cours de l’évènement (résumés par jour, focus sur les ateliers Festiv’art, interview de porteurs de projets, conférences, débats…) : https://www.youtube.com/channel/UCAPuPX-yVZ6XmmzLYuyIQFg Un communiqué de presse a également été diffusé. C’est une nouvelle occasion pour féliciter et remercier les organisateurs, partenaires, participants… Il s’est passé de nombreuses choses depuis et nous comptons bien en rendre compte ! Et pourquoi pas faire nouveau festival ! Dr Sebastien Poulain, chargé de recherche Crois/Sens Références sur le Festival UtopiC : DESFORGES Virginie, « Le festival Utopic & Co : un an déjà depuis les festivités, mais que se trame-t-il depuis ? », bien-vivre-maintenant.fr, 15 juillet 2019, https://bien-vivre-maintenant.fr/blogsdefis/territoires/grand-est/le-festival-utopic-co-un-an-deja-depuis-les-festivites-mais-que-se-trame-t-il-depuis/ BRENGUIER Agathe, « Le Festival Utopic & Co 2018 célèbre sur le bien-vivre sur le territoire de Mirecourt(-Dompaire) et ses alentours », crois-sens.org, 5 octobre 2018, http://crois-sens.org/2018/10/05/le-festival-utopic-co-2018-celebre-sur-le-bien-vivre-sur-le-territoire-de-mirecourt-dompaire-et-ses-alentours/ BRENGUIER Agathe et MOREL Camille, « Expérimentation innovante en matière de santé et nutrition à Mirecourt », bien-vivre-maintenant.fr, 19 novembre 2018, https://bien-vivre-maintenant.fr/territoires/grand-est/mirecourt/experimentation-innovante/ MOREL Camille, « Des réunions publiques pour préparer le festival Utopic & Co », bien-vivre-maintenant.fr, 2 novembre 2018, https://bien-vivre-maintenant.fr/non-classe/reunions-publiques-utopic/ POULAIN Sebastien, « Inform’action pour un Festival UtopiC », crois-sens.org, 27 novembre 2018, http://crois-sens.org/2018/11/27/informaction-pour-un-festival-utopic/ POULAIN Sebastien, « Expressions utopiques : émotions, bilans et projets des festivalier.ère.s UtopiC », bien-vivre-maintenant.fr, 13 février 2019, https://bien-vivre-maintenant.fr/territoires/grand-est/mirecourt/expressions-utopiques/ POULAIN Sebastien, « Conférences utopiques : retour en vidéos sur le Festival UtopiC ! », bien-vivre-maintenant.fr, 16 juillet 2019, https://bien-vivre-maintenant.fr/territoires/grand-est/mirecourt/retour-en-videos-sur-les-conferences-utopiques-du-festival-utopic/ Références sur les entrepreneurs.euses du bien-vivre : DESFORGES Marc, « Qui est l’Entrepreneur du bien-vivre? », crois-sens.org, 30/05/2018, http://crois-sens.org/2018/05/30/qui-est-lentrepreneur-du-bien-vivre/ et http://crois-sens.org/wp-content/uploads/2018/05/Tribune-Entrepreneur-du-Bien-Vivre.pdf DESFORGES Marc, « Et si vous deveniez Entrepreneur·euse du bien-vivre ? », linkedin.com, 9 décembre 2018, https://www.linkedin.com/pulse/et-si-vous-deveniez-entrepreneureuse-du-bien-vivre-marc-desforges/ POULAIN Sebastien, « Compte-rendu de la webconférence « Devenir entrepreneur du bien-vivre pour accompagner la transformation des territoires » », crois-sens.org, 2 juillet 2019, http://crois-sens.org/2019/07/02/compte-rendu-de-la-webconference-devenir-entrepreneur-du-bien-vivre-pour-accompagner-la-transformation-des-territoires/ POULAIN Sebastien, « « Redonner du sens à ma carrière » : formation EBV épisode 1 par Aurélie Legrand », crois-sens.org, 16 janvier 2019, http://crois-sens.org/2019/01/16/redonner-du-sens-carriere-formation/ POULAIN Sebastien, « La demande citoyenne forte, fédératrice et mobilisatrice : formation EBV épisode 2 par Marc Desforges », crois-sens.org, 23 janvier 2019, http://crois-sens.org/2019/01/23/la-demande-citoyenne-forte/ POULAIN Sebastien, « « Une méthodologie efficace et des outils clé » : formation EBV épisode 3 par Elodie Prouvost Dusart », crois-sens.org, 26 février 2019, http://crois-sens.org/2019/02/26/une-methodologie-efficace-et-des-outils-cles-formation-ebv-episode-3-par-elodie-prouvost-dusart/
Conférences utopiques : retour en vidéos sur le Festival UtopiC ! Les conférences utopiques du Festival UtopiC & Co de Mirecourt Déjà un an qu’a eu lieu le Festival UtopiC & Co du 4 au 8 juillet 2018 à Mirecourt. Il est difficile de ne pas en être nostalgique tant cet événement a été exceptionnel ! Rappelons-nous simplement ces chiffres : • 4 mois de préparation • 5 jours de conférences, ateliers, spectacles et rencontres • 45 porteurs de projets mobilisés • + de 200 bénévoles impliqués en amont • + de 100 bénévoles impliqués pendant le festival • 15 associations impliquées • 50 professionnels de différents domaines impliqués • 14 institutions impliquées Nous avons d’ailleurs déjà publié plusieurs articles sur le sujet : Agathe Brenguier, cheffe de projet Bien-vivre maintenant, a déjà rendu compte d’un bilan du Festival Utopic & Co 2018 avec un article intitulé « Le Festival Utopic & Co 2018 célèbre sur le bien-vivre sur le territoire de Mirecourt(-Dompaire) et ses alentours » (voir la référence ci-dessous). Camille Morel, chargé de recherche spécialiste de participation citoyenne, a relaté la préparation de l’événement dans un article intitulé « Des réunions publiques pour préparer le festival Utopic & Co » (voir la référence ci-dessous). Dr Sebastien Poulain, chargé de recherche, avait rendu compte du ressenti des festivalier.ère.s dans un article intitulé « Expressions utopiques : émotions, bilans et projets des festivalier.ère.s UtopiC » (voir la référence ci-dessous) Virginie Desforges, entrepreneuse du bien vivre à Mirecourt, est revenues sur les activités (des ateliers) qui ont été mises en place à la suite du festival dans un article intitulé « Le festival Utopic & Co : un an déjà depuis les festivités, mais que se trame-t-il depuis ? » (voir la référence ci-dessous). Il s’agit ici de revenir en vidéo sur les conférences qui ont été filmées et qui gardent toute leur actualité. Mais, tout d’abord, pour se remettre dans l’ambiance du Festival, les deux vidéos de présentation qui ont été réalisées pendant le Festival par Gaspard Rolland : La première : La seconde : Gaspard Rolland a aussi réalisé des interviews en parallèle : Voici l’interview de Jean-Claude Condi qui est luthier à Mirecourt : Dans une autre interview réalisée par Gaspard Rolland, Cindy Thirion nous explique comment manger en pleine conscience et pourquoi ça peut favoriser notre bien-vivre : Voici une interview de Mathieu Colin de l’ANPAA Lorraine par Gaspard Rolland. Il revient sur l’exposition sur les addictions réalisée par son association : En ce qui concerne les conférences utopiques qui ont eu lieu au café UtopiC, voici les 7 qui ont été filmées : Parmi les conférences utopiques : Conférence sur l’agroécologie et le jardinage – « Sol vivant et permaculture » – de Jean-Pierre Humbert le mercredi 4 juillet 2018 de 19H à 21h30 : Parmi les conférences utopiques : Conférence sur « Dualité entre sédentarité et pratique physique : une balance risques/bénéfices à tout âge » de Dr Matthieu Casteran (Maitre de conférences à l’Université de Lorraine) vendredi 6 juillet 2018 de 18H à 19h30 : Parmi les conférences utopiques : Conférence sur l’agroforesterie « Intégrer l’arbre aux pratiques agricoles » de Jean-Michel Escurat (professeur d’agroforesterie au lycée agricole de Mirecourt et membre de l’association Agroforesterie Lorraine) le samedi 7 juillet 2018 de 13h30 à 15h : Parmi les conférences utopiques : Conférence sur le Reiki de Delphine Jacquotte (Praticienne et formatrice en thérapies énergétiques) le samedi 7 juillet 2018 de 15h à 16h : Parmi les conférences utopiques : Conférence sur le Magnétisme de Claire Rémy le samedi 7 juillet 2018 de 16h à 17h Parmi les conférences utopiques : Conférence sur l’ortho-bionomy par Catherine Quillé le samedi 7 juillet 2018 de 17h à 18h Parmi les conférences utopiques : Conférence sur la Programmation neuro-linguistique (PNL) d’Éric Léonard (directeur de l’Ehpad Saint-Charles de Vézelise) le samedi 7 juillet 2018 de 18h à 19h Revue de presse : Le festival a donné lieu à un peu de presse que voici : « Spectacle Utopic and Co », vosgesmatin.fr, 18/04/2018 à 05h00, https://www.vosgesmatin.fr/edition-de-la-plaine/2018/04/18/spectacle-utopic-and-co; Interview de Sandrine Tobie par Sophie Sap, dans « Qu’on se le dise ! » sur Vosges Télévision mercredi 27 juin 2018 « MIRECOURT Le festival « Utopic & Co » bat son plein », 06/07/2018 à 05h00, https://www.vosgesmatin.fr/edition-de-la-plaine/2018/07/06/le-festival-utopic-co-bat-son-plein C’est une nouvelle occasion pour féliciter et remercier les organisateurs, partenaires, participants… Dr Sebastien Poulain, chargé de recherche Crois/Sens Références sur le Festival UtopiC : BRENGUIER Agathe, « Le Festival Utopic & Co 2018 célèbre sur le bien-vivre sur le territoire de Mirecourt(-Dompaire) et ses alentours », crois-sens.org, 5 octobre 2018, http://crois-sens.org/2018/10/05/le-festival-utopic-co-2018-celebre-sur-le-bien-vivre-sur-le-territoire-de-mirecourt-dompaire-et-ses-alentours/ BRENGUIER Agathe et MOREL Camille, « Expérimentation innovante en matière de santé et nutrition à Mirecourt », bien-vivre-maintenant.fr, 19 novembre 2018, https://bien-vivre-maintenant.fr/territoires/grand-est/mirecourt/experimentation-innovante/ MOREL Camille, « Des réunions publiques pour préparer le festival Utopic & Co », bien-vivre-maintenant.fr, 2 novembre 2018, https://bien-vivre-maintenant.fr/non-classe/reunions-publiques-utopic/ POULAIN Sebastien, « Inform’action pour un Festival UtopiC », crois-sens.org, 27 novembre 2018, http://crois-sens.org/2018/11/27/informaction-pour-un-festival-utopic/ POULAIN Sebastien, « Expressions utopiques : émotions, bilans et projets des festivalier.ère.s UtopiC », bien-vivre-maintenant.fr, 13 février 2019, https://bien-vivre-maintenant.fr/territoires/grand-est/mirecourt/expressions-utopiques/ Références sur les entrepreneurs.euses du bien-vivre : DESFORGES Virginie, « Le festival Utopic & Co : un an déjà depuis les festivités, mais que se trame-t-il depuis ? », bien-vivre-maintenant.fr, 15 juillet 2019, https://bien-vivre-maintenant.fr/blogsdefis/territoires/grand-est/le-festival-utopic-co-un-an-deja-depuis-les-festivites-mais-que-se-trame-t-il-depuis/ DESFORGES Marc, « Qui est l’Entrepreneur du bien-vivre? », crois-sens.org, 30/05/2018, http://crois-sens.org/2018/05/30/qui-est-lentrepreneur-du-bien-vivre/ et http://crois-sens.org/wp-content/uploads/2018/05/Tribune-Entrepreneur-du-Bien-Vivre.pdf DESFORGES Marc, « Et si vous deveniez Entrepreneur·euse du bien-vivre ? », linkedin.com, 9 décembre 2018, https://www.linkedin.com/pulse/et-si-vous-deveniez-entrepreneureuse-du-bien-vivre-marc-desforges/ POULAIN Sebastien, « Compte-rendu de la webconférence « Devenir entrepreneur du bien-vivre pour accompagner la transformation des territoires » », crois-sens.org, 2 juillet 2019, http://crois-sens.org/2019/07/02/compte-rendu-de-la-webconference-devenir-entrepreneur-du-bien-vivre-pour-accompagner-la-transformation-des-territoires/ POULAIN Sebastien, « « Redonner du sens à ma carrière » : formation EBV épisode 1 par Aurélie Legrand », crois-sens.org, 16 janvier 2019, http://crois-sens.org/2019/01/16/redonner-du-sens-carriere-formation/ POULAIN Sebastien, « La demande citoyenne forte, fédératrice et mobilisatrice : formation EBV épisode 2 par Marc Desforges », crois-sens.org, 23 janvier 2019, http://crois-sens.org/2019/01/23/la-demande-citoyenne-forte/ POULAIN Sebastien, « « Une méthodologie efficace et des outils clé » : formation EBV épisode 3 par Elodie Prouvost Dusart », crois-sens.org, 26 février 2019, http://crois-sens.org/2019/02/26/une-methodologie-efficace-et-des-outils-cles-formation-ebv-episode-3-par-elodie-prouvost-dusart/
Expressions utopiques : émotions, bilans et projets des festivalier.ère.s UtopiC Expressions utopiques : émotions, bilans et projets des festivalier.ère.s UtopiC Le Festival Utopic & Co 2018, un festival du Bien Vivre, organisé du 4 au 8 juillet à Mirecourt a été particulièrement riche. D’où la production de plusieurs articles sur le sujet : Agathe Brenguier, cheffe de projet Bien-vivre maintenant, a déjà rendu compte du Festival Utopic & Co 2018 avec un article intitulé « Le Festival Utopic & Co 2018 célèbre sur le bien-vivre sur le territoire de Mirecourt(-Dompaire) et ses alentours» (voir la référence ci-dessous). Camille Morel, chargé de recherche spécialiste de participation citoyenne, a relaté la préparation de l’événement dans un article intitulé « Des réunions publiques pour préparer le festival Utopic & Co» (voir la référence ci-dessous). Il y a aussi le bilan du festival Utopic & Co 2018 rédigé par les entrepreneuses du bien-vivre. Il est possible de recevoir le bilan écrit en le demandant par message privé sur la page Facebook du Festival : https://www.facebook.com/utopicandco/. Ce bilan a été partagé lors d’un événement collectif à la Bonbonnière (109 avenue du Maréchal de Lattre de Tassigny à Mirecourt) le lundi 5 novembre 2018 de 17h30 à 19h30. Il s’agit dans le présent article de relater 2 effets du festival : comment les participants ont vécu le festival, les idées et projets qui ont émergé. Pour faire état de ces deux effets, nous pouvons nous appuyer sur plusieurs supports : En ce qui concerne le vécu, il s’agit de « l’arbre de l’amour » peint par les patients de l’hôpital Ravenel de Mirecourt. En ce qui concerne les projets, il s’agit du débat « 1 million de révolutions tranquilles » le dimanche 8 juillet 2018 à « L’Atelier du BarÔbois » (https://www.facebook.com/barabeau/) qui a servi pour la préparation artistique du Festival. Nous parlerons de ces projets à la fin. A propos du vécu et de son expression, ce qui marque d’abord est bien l’expression d’émotions. 1ères expressions utopiques : des émotions en pagaille ! Ce n’est pas une surprise dans un « arbre de l’amour », beaucoup d’émotions fortes et variées ont été exprimées : – « Partage du cœur et festivités réussis tous ces derniers jours ! » – « DU BONHEUR » – « J’ai adoré » – « Ce festival m’a apportée de la joie, et l’assurance qu’il est tout-à-fait possible de réaliser ensemble quelles que soient nos différences. Que d’espoir dans mon cœur aujourd’hui ! Merci » – « Ce festival est une vraie bouffée de Générosité, de bienveillance, et des rencontres riches et belles… » Deuxième type d’expressions utopiques : le bonheur oui mais avec les autres ! La dernière expression ci-dessus sur la générosité, la bienveillance et les rencontres fait référence aux autres. C’est bien d’être heureux, et ça passe souvent par les autres, non ?! C’est le bonheur par et pour les autres comme dirait certainement Boris Cyrulnik (spécialiste de résilience). A ce sujet, lire L’Ensorcellement du monde (éditions Odile Jacob, 1997) où il explique comment chacun est d’emblée saisi par un réseau de relations. C’est à partir de cette socialisation originelle que l’on peut comprendre : quelle est notre place dans le vivant, comment nous en procédons, et comment nous en émergeons. Les festivaliers soulignent plusieurs atouts du festival pour la relation avec les autres : L’autre donne de l’énergie : « Le festival m’a permis de reprendre confiance en le pouvoir du collectif/agir ensemble + beaucoup d’énergies très positives. Merci » « 1 festival fait par et pour les citoyens de Mirecourt -> une énergie incroyable ! » L’autre enrichit : « Nos différences sont notre richesse…collective » L’autre crée une ambiance : « Ambiance très sympathique et conviviale » « Ce festival a été un sourire de chacun pour tous » L’autre comme potentiel ami demain : « De belles rencontres » « Ce festival m’a procuré beaucoup de joie, j’ai plein de nouveaux amis sur Mirecourt, et cela me donne envie de créer du lien. L’art sauvera le monde. » L’autre pour partager des passions et collaborer : « Se rendre compte qu’un grand nombre de personnes/voisins partagent notre façon de penser, vivre et nos passions » « Des sourires, des idées, des envies de collectif, continuer à toucher des gens différents avec toutes ces actions, vivre bien et ensemble… Merci ! » Troisième type d’expressions utopiques : les autres pour mieux s’ouvrir au monde ! Rencontrer l’autre, c’est s’ouvrir plus globalement. Ça peut paraître banal pour beaucoup qui voyagent, travaillent…, mais sortir de chez soi est déjà une réussite pour certain.e.s : « Ça m’a permis de sortir de chez moi, et de rencontrer des gens » Ça change les idées par rapport au quotidien habituel : « Un bon bol d’air de convivialité » « Ça me change les idées de venir » Ça permet de s’intéresser à de nouveaux sujets : « De la curiosité pour de nombreux sujets (agroforesterie !) et le plaisir de voir les gens se réunir et se réjouir. Merci » On se rend compte que « Tout est possible ! » Quatrième type d’expressions utopiques : un programme et une scénographie au top ! Si l’événement n’aurait pas pu avoir lieu sans le travail des nombreux bénévoles, il faut souligner le travail du comité de pilotage, dit « copil » : Odile Bernard, Direction artistique & ateliers Festiv’art Noémie Loisant, Responsable scénographie & ateliers Festiv’art Aurélie Legrand, thème Alimentation/agriculture & Restauration Virginie Desforges, (Re)découvrir Mirecourt & spectacles, logistique , communication Elodie Prouvost, thématique Santé/bien être & relations presse Sandrine Tobie, thématique Etre en forme (sport, détente) Estelle Hervé, débat et participation Maryvonne Bernard, Responsable lien social & réseau Ce qu’elles ont fait avec les bénévoles a été remarqué et a reçu de nombreux compliments : « Admiration de l’organisation et de la participation bénévole… » « Le planning est incroyable, bravo pour tout ce que vous avez fait » « Belle initiative ; Fantastique ; Magnifique ; Incroyable ! » Il y avait au moins deux artistes pour la scénographie, et cela n’est pas passé inaperçu : « Le festival était génial pour une 1ère édition avec beaucoup d’activités variées, et une scénographie inspirée ! » « C’est beau ce que vous avez installé, j’adore les valises » On peut dire que ça incitait à la créativité et voici la preuve : « C’est pas là qu’on vit alité » Cinquième type d’expressions utopiques : et les critiques alors ? La perfection n’est pas de ce monde, et il n’y a pas d’événement parfait. Il faut être capable de garder un esprit critique pour pouvoir s’améliorer. Il y a des efforts de communications à faire pour une prochaine fois : « Le plan n’est pas facilement compréhensible. » « L’année prochaine il faut mobiliser + en amont ! » « Il y a un problème de communication, ça n’est pas assez visible. » « Beaucoup de monde n’est même pas au courant de ce festival. » A bon entendeur ! L’objectif d’organiser des événements dans différents lieux dans la ville n’était pas assez pratique : « Attention, c’est trop étalé dans la ville… » D’ailleurs le programme était peut-être trop dense : « Il y a parfois des choses intéressantes en même temps, c’est dommage car c’est dur de choisir. » Mais il fallait être ambitieux car plusieurs personnes nous ont des propos similaires à propos du manque d’activités à Mirecourt « Pour une fois qu’il y a quelque chose à Mirecourt ». Il faut donc en faire d’autres. Sixième type d’expressions utopiques : et pour l’avenir ? Grâce à tous ces compliments et mais aussi ces critiques, il est possible d’envisager l’avenir. Et pour plusieurs festivalier.ère.s, c’est clair : « Quelle que soit la forme, le festival doit perdurer ! Vraiment ! Jean-Marc » « Le festival Utopic & co 2018. Un beau moment de rencontre et de partage. Une belle initiative ! A refaire absolument. Merci à tous et à toutes ! » « J’espère que vous allez le refaire l’année prochaine » Au-delà d’un prochain festival, certains semblent vouloir s’impliquer davantage mais aussi dans le café UtopiC qui a joué un rôle important dans le festival et qui a besoin de monde toute l’année : « J’aurais aimé participer plus en amont » « Ça me donne envie de m’investir dans le café / dans la prochaine édition » C’est pas de refus ! Septième type d’expressions utopiques : et pourquoi par des révolutions pendant qu’on y est ! En ce qui concerne les projets, il y a eu le débat « 1 million de révolutions tranquilles » le dimanche 8 juillet 2018 de 14h à 16h où il a été question de potentiels projets. En effet, le débat permettait aux participants de construire en groupes une petite révolution pour améliorer le bien vivre sur le territoire. Il s’agissait de : – se servir des outils du festival pour aller plus loin, – se projeter en direct avec les moyens disponibles, – permettre de faire le lien manquant entre des gens pleins de savoir-faire et d’envie. On voit les festivalier.ère.s UtopiC en train de réfléchir sur les prochaines « révolutions » à venir sur la photo ci-dessous où « l’arbre de l’amour » est affiché au mur. 3 projets sont sortis des ateliers : a) La « roue citoyenne » pour une mobilité solidaire b) Un « « écolieu » pour développer des connaissances environnementales, sensibiliser sur ces questions mais aussi agir c) Le « Cit’Art », c’est-à-dire une cité de l’art pour embellir mais aussi faire réfléchir Mirecourt Voici une présentation un peu plus développée des projets : La « roue citoyenne » b) Un « écolieu » c) Le « Cit’Art » Bref, les mirecurtien.ne.s ne vont pas manquer de travail ! Dr Sebastien Poulain Références : BRENGUIER Agathe, « Le Festival Utopic & Co 2018 célèbre sur le bien-vivre sur le territoire de Mirecourt(-Dompaire) et ses alentours », crois-sens.org, 5 octobre 2018, http://crois-sens.org/2018/10/05/le-festival-utopic-co-2018-celebre-sur-le-bien-vivre-sur-le-territoire-de-mirecourt-dompaire-et-ses-alentours/ BRENGUIER Agathe et MOREL Camille, « Expérimentation innovante en matière de santé et nutrition à Mirecourt », bien-vivre-maintenant.fr, 19 novembre 2018, https://bien-vivre-maintenant.fr/territoires/grand-est/mirecourt/experimentation-innovante/ DESFORGES Marc, « Qui est l’Entrepreneur du bien-vivre? », crois-sens.org, 30/05/2018, http://crois-sens.org/2018/05/30/qui-est-lentrepreneur-du-bien-vivre/ et http://crois-sens.org/wp-content/uploads/2018/05/Tribune-Entrepreneur-du-Bien-Vivre.pdf DESFORGES Marc, « Et si vous deveniez Entrepreneur·euse du bien-vivre ? », linkedin.com, 9 décembre 2018, https://www.linkedin.com/pulse/et-si-vous-deveniez-entrepreneureuse-du-bien-vivre-marc-desforges/ MOREL Camille, « Des réunions publiques pour préparer le festival Utopic & Co », bien-vivre-maintenant.fr, 2 novembre 2018, https://bien-vivre-maintenant.fr/non-classe/reunions-publiques-utopic/ POULAIN Sebastien, « Inform’action pour un Festival UtopiC », crois-sens.org, 27 novembre 2018, http://crois-sens.org/2018/11/27/informaction-pour-un-festival-utopic/ Expressions utopiques : émotions, bilans et projets des festivalier.ère.s UtopiC
EPICERIE PARTICIPATIVE ET SOLIDAIRE. Quand ce que l’on appelle Utopie, prend vie… grâce à un élan citoyen EPICERIE PARTICIPATIVE ET SOLIDAIRE. Quand ce que l’on appelle Utopie, prend vie… grâce à un élan citoyen Epicerie participative L’Epi Introduction : C’est dans le cadre de la formation d’entrepreneuse du bien-vivre dispensée par Crois-Sens, complétée par une formation en naturopathie au CFPPAF de Mirecourt, que j’ai eu envie de découvrir des initiatives autour du bien-vivre, permettant d’améliorer le bien manger et le lien social sur un territoire. Je me suis penchée sur le sujet des épiceries participatives et solidaires et j’ai découvert après quelques recherches, le réseau MONEPI, qui depuis la création de la première épicerie participative à Chateaufort, en Janvier 2016, ne cesse de semer les graines du changement. C’est parti pour aller passer 2 jours d’immersion au sein de l’Epi Castelfortain, accompagnée de Théophille Pouillot et Alain Pouillot, deux des fondateurs de la première épicerie participative et fondateurs de la plateforme MONEPI. Naissance du projet : Châteaufort, c’est un village de 1500 habitants dans les Yvelines, à 30 kilomètres au Sud de Paris. Au cœur de ce village, en zone rurale, se trouvent 3 restaurants, une boulangerie, un coiffeur, mais aussi des écoles pour accueillir les enfants de la maternelle jusqu’au CM2. Une offre convenable sauf pour l’alimentation pour laquelle il faut se rendre dans le village voisin. Alors un jour, un groupe de citoyens castelfortains, a décidé de prendre les choses en mains et de repenser l’économie, l’offre alimentaire du territoire et de favoriser le lien social dans le village. C’était il y a trois ans. Ils ont créé ensemble la première épicerie Monépi, pensée et gérée par les citoyens. La mairie a soutenu le projet en mettant à disposition un local puis un terrain et en participant aux différents échanges. Quelques voisins et habitants du village ont donné leurs vieux meubles et sont venu prêter mains fortes pour repeindre, aménager ce local et faire en sorte que chacun s’y sente comme à la maison. Puis, différentes réunions avec les citoyens castelfortains ont été organisées afin de se mettre d’accord sur la liste des produits à proposer, le planning d’ouverture de l’épicerie, le mode de fonctionnement, etc. Chacun a apporté sa pierre à l’édifice et a aidé à la construction de ce projet. Puis, les producteurs locaux ont été contactés et certains ont accepté de jouer le jeu en proposant des prix au gros, défiant toute concurrence. La première épicerie solidaire et participative Monépi avait vu le jour ! Aujourd’hui, trois ans après ce sont plus de 125 familles de Châteaufort qui adhèrent à l’épicerie et au potager et viennent s’investir chaque mois pour la distribution des produits de l’épicerie, la partie logistique, la comptabilité ou le jardinage. Mais ce sont également une 30aine d’autres épiceries du réseau Monépi qui ont vu le jour ou qui sont en cours de création. Car forts de leur réussite, tant au niveau économique que sociale, les castelfortains ont réussi à semer leurs graines dans d’autres villes ou villages de France. Ils ont déployé leurs outils, de manière bénévole et apporté tous les conseils nécessaires à la réplication d’autres épi. L’outil informatique mis en place par Alain Pouillot au démarrage du projet est disponible pour chaque commune créant son épi, et la liste des fournisseurs et produits est mutualisée pour les épiceries du même secteur géographique. Epicerie participative L’Epi L’épicerie MONEPI c’est quoi exactement ? D’abord c’est un concept à but non lucratif: – L’organisation est gérée sous forme d’association. – La collectivité met à disposition le local de distribution ainsi qu’un terrain – Les adhérents assurent la gestion de l’épicerie et du potager (participation à l’adhésion de 20€/mois servant aux frais de fonctionnement de l’épicerie et engagement bénévole de 2h/mois) Pour une alimentation responsable : – De proximité, provenant de circuit court du Parc naturel régional de la haute vallée de Chevreuse et du plateau de Saclay – De qualité avec un choix d’aliments sans pesticide, BIO principalement – Solidaire avec une organisation sous forme d’épicerie participative favorisant les liens intergénérationnels. – Respectueuse de la planète en favorisant les produits sans emballage non recyclable, zéro déchet et zéro CO² du producteur à l’assiette. Avec un fonctionnement simple et solidaire : – Association participative et solidaire de groupement d’achat (Ouverte uniquement aux adhérents de l’association), – Un choix de produit limité, 200 références maximum dans l’épicerie pour une alimentation responsable – Le prix des produits de l’épicerie est égal au coût d’achat. – Chaque adhérent est à la fois gérant, consommateur et responsable de l’épicerie. L’association gère les adhésions, les fournisseurs et la comptabilité. Epicerie participative L’épi castelfortain Un projet modulable et adaptable à l’infini en fonction de chaque territoire : Le projet n’est pas obligé de se limiter uniquement à l’épicerie et au potager : Le projet peut grandir et se développer : – À côté du potager, s’implanteraient un verger, un rucher voire un poulailler. – À côté de l’épicerie, un espace conserverie-confiturerie pour transformer les produits excédentaires du potager et du verger. – Un atelier de réparation d’objets du quotidien (repair’café), – un atelier d’up’cycling (recyclage et restauration de petits meubles) – Un espace lecture et culture. – Un espace dédié aux jeux de société … – Un parking de co-voiturage… Les possibilités sont grandes. Alors après une petite formation avec eux et un accompagnement tout au long de la mise en place du projet grâce au réseau MONEPI, ce qui paraissait impossible semble presque un jeux d’enfant. Qui est prêt à se lancer ? Pour plus d’informations : Home Epicerie participative L’Epi Références : Monépi.fr, Mon Épi au service des petits producteurs : https://www.monepi.fr/ l’Epi Castelfortain : https://monepi.fr/castelfortain et https://www.facebook.com/lepicastelfortain/ EZVAN Cécile et MOREL Camille, « Évaluer la contribution des entreprises au bien vivre dans les territoires », crois-sens.org, 11 janvier 2019, http://crois-sens.org/2019/01/11/evaluer-entreprises-bien-vivre/ MOREL Camille et TOBIE Sandrine, « Indicateurs du bien-vivre au Forum international pour le bien-vivre de Grenoble », bien-vivre-maintenant.fr, 7 décembre 2018, https://bien-vivre-maintenant.fr/territoires/auvergne-rhone-alpes/indicateurs-du-bien-vivre/ Aurélie Legrand, entrepreneuse du bien-vivre à Mirecourt
Doctorat : réflexion sur des notions de « temps » et de « bien-vivre » Doctorat : réflexion sur des notions de « temps » et de « bien-vivre » Doctorat et Bien-vivre Le 18 avril 2018, Anne Vicente et Dr Sebastien Poulain ont organisé des ateliers dans les locaux de l’Université de Lorraine dans le but d’étayer la réflexion concernant la construction de CitéoSquares, des tiers-lieux habités, citoyens et coopératifs qui devraient voir le jour prochainement dans plusieurs métropoles de France[1]. Le présent compte-rendu résume les échanges concernant les ateliers traitant du « temps » et du « bien-vivre » des doctorant.e.s. Parmi les participants, il y avait 4 doctorant.e.s issu.e.s de diverses disciplines (phytoremédiation, aménagement urbain, biogéochimie et biologie cellulaire). L’animation de ces deux ateliers a été assurée par Anne Vicente, doctorante en dernière année de thèse en écotoxicologie. Le premier atelier sur la gestion du temps des doctorant.e.s a été conduit en se posant les questions suivantes : Quelles sont les conséquences du doctorat, positives ou négatives, sur la santé mentale et physique du doctorant ? Comment se maintenir en forme lorsque l’on fait une thèse ? Combien de temps faut-il consacrer à son bien-vivre ? Comment concilier les activités physiques et intellectuelles ? Que mettent en œuvre les universités pour le bien-vivre des doctorant.e.s ? Quelles sont les ressources accessibles en cas de mal-être ? Quelle(s) composante(s) du bien-vivre (alimentation, logement…) faut-il particulièrement améliorer ? Quels sont les outils, méthodes, idées à mettre en place qui pourraient aider au bien vivre ? Le second atelier de réflexion concernant l’amélioration du bien-vivre des doctorant.e.s s’est construit à partir des questions suivantes : Qu’est-ce qui fait perdre du temps dans le travail de thèse ? Qu’est-ce qui fait perdre du temps en dehors du travail de thèse ? Quels sont les effets de l’autofinancement ? Combien de temps passez-vous à travailler véritablement sur votre thèse dans une journée ? Combien de temps par jour vous accordez-vous pour le divertissement ? Combien de temps pensez-vous perdre par jour ? Qu’est-ce qui pourrait aider concrètement à ne plus en perdre ? Quels types de services pourraient aider ? La question du Bien-Vivre chez les doctorant.e.s Lorsque l’on se penche sur les conséquences de la thèse sur le bien-vivre des doctorant.e.s, les points positifs majoritairement évoqués sont l’autonomie, la confiance en soi et l’expérience enrichissante. Malheureusement, les impacts sur la santé mentale et physique semblent également nombreux : fatigue intempestive, mémoire défaillante car trop sollicitée, stress et problèmes de santé. La conduite d’un doctorat n’est pas forcément plus stressante qu’un autre travail, mais étant donné que cela demande généralement plus de temps, il est possible que le manque de sommeil puisse engendrer une gestion du stress moins performante et donc une augmentation de l’état d’anxiété de l’individu[2], conduisant potentiellement aux effets néfastes mentionnés précédemment. Un aspect psychologique important qui semble toucher une bonne partie des doctorant.e.s a également été évoqué : le fameux syndrome de l’imposteur. Ce sentiment de ne pas être à la hauteur est souvent associé à celui de ne pas travailler suffisamment. Un mal-être permanant qui contribue à l’état de stress déjà bien présent pour certains. Le jugement des autres semble également pesant et fatiguant. Il n’est pas rare de s’auto-flageller en se comparant aux autres avec ce sentiment de culpabilité de ne pas en faire assez, parfois même de manière inconsciente. La question de l’alimentation a ensuite été abordée. Les participants s’accordent pour dire qu’ils aimeraient « mieux » manger , chose bien souvent autant coûteuse en temps qu’en argent. Typiquement, les doctorant.e.s ont parfois du mal à déconnecter, ils culpabilisent facilement si ils s’autorisent des activités autres que celles en rapport avec leurs recherches. Pourtant il semblerait important, voire nécessaire, de déconnecter du travail de thèse de temps à autre. Que ce soit le SUAPS pour le sport ou la médecine universitaire, les services mis en place par l’université pour le bien-vivre des doctorant.e.s sont bien souvent débordés et surtout méconnus pour certains. La perte de temps dans le travail de thèse : Précisions que nous parlons ici de la thèse et non du doctorat. La thèse fait référence au travail de recherche alors que le doctorat englobe quant à lui les activités de recherche ainsi que l’ensemble des activités annexes menées en parallèle (implications dans les conseils, instances, formations, actions de médiation des sciences, etc.). La question de la perte de temps dans le travail de thèse a été traitée sous deux aspects. Le premier évoqué par les participant.e.s est relatif à la perte de temps liée directement à la vie en laboratoire/entreprise. Il en ressort que les tâches administratives (commandes, rédaction d’ordre de mission, retour de mission, rédaction de projets, formulaires, etc.), les préparations de sorties sur le terrain, les réponses aux mails et le fait de s’occuper de stagiaires sous-encadrés par des collègues chercheurs ne disposant que peu de temps pour les former semblent être les principales activités qui empiètent sur le travail de thèse. Les doctorant.e.s ne sont cependant pas égaux face aux tâches à effectuer, avec une charge de travail différente en fonction de la structure d’accueil et des encadrant.e.s. Deuxièmement, l’aspect de la perte de temps dans le travail de thèse relatif à la vie de tous les jours a révélé que le ménage, les courses, la cuisine, le payement des factures et plus généralement ce que l’on considère comme les tâches de la vie quotidienne sont, pour certains, source de perte de temps. Il est à noter que pour d’autres, faire le ménage ou la cuisine se révèle être un moyen de s’évader et de décompresser et n’est alors plus considéré comme une perte de temps. Le renvoi des achats effectués sur internet a également été mentionné comme une perte de temps potentielle. La perte de temps sur le travail de thèse peut être alors être divisée en trois catégories : – la perte de temps liée aux besoins vitaux – la perte de temps liée aux tâches à effectuer – la perte de temps liée au divertissement Les personnes présentes s’accordent pour préciser que la notion de divertissement n’équivaut pas simplement à ne plus travailler sur sa thèse. Réaliser des tâches ménagères n’équivaut pas réellement à du divertissement même pour les personnes qui considèrent cela comme un exutoire. Le temps accordé au réel divertissement semble dépendre fortement de la période de la thèse dans laquelle la personne se trouve et semble également être personne dépendante. Le manque de motivation a également été mentionné dans la perte de temps. Globalement, les réponses sont fonction de la personne : le fonctionnement du laboratoire/de l’entreprise est complètement différent d’une structure à une autre. De plus, ce qui est vu comme une perte de temps par certains peut être considéré comme du loisir par d’autres. Le point majoritaire sur lequel les doctorant.e.s semblent s’accorder : le temps de transport est considéré unanimement comme une réelle perte de temps. Réflexion sur les services pouvant être mis en place dans des tiers-lieux suite à ces constatations : Pourquoi ne pas imaginer la mise en place de plateformes collaboratives : – De services (courses, laverie, cuisine, dépôt/retrait de lettres et colis dans un bureau de poste) au sein des résidences chercheurs. Un système avec « crédits de service » basé sur de l’entre-aide qui pourrait donner le droit à des avantages en nature pour ceux qui rendent des services aux autres membres de la communauté. – Pour rassembler et créer une communauté relative aux résidences chercheurs/AlterHostel pour le sport et les activités. De la sorte, dès que l’on se rendrait dans l’un de ces lieux, les personnes auraient accès à des activités proposées dans cette ville par la communauté. Il suffit de mettre la logistique en place, la modération, qu’un premier groupe se forme et ensuite les utilisateurs deviennent aussi les organisateurs. Cela permettrait de créer une communauté nationale et ce serait l’assurance pour les utilisateurs de pouvoir intégrer facilement un groupe, si ils le souhaitent, lors de leurs séjours dans ces tiers-lieux. – La santé passe parfois au second plan par manque de temps et/ou horaires incompatibles avec les prises de rdv classiques. Il pourrait être intéressant de mettre en place une permanence de professionnels de la santé certains soirs, voire certains week-ends. – Le développement de plus de services du type AMAP : un panier de fruits & légumes de saison par semaine, œufs, produits frais. Ne pas avoir à choisir ses produits mais recevoir un panier de produits bios de saison. – Les réseaux sociaux représentent également une source de perte de temps incalculable. La création de zones communes de déconnexion (des réseaux sociaux) pourrait inciter les personnes à se motiver et à se reconcentrer sur leur travail en limitant les distractions. – Mais également, des zones de déconnexion (du travail) pour se ressourcer (salle de jeux/détente). – Pour la majeure partie des personnes, la principale perte de temps semble être relative aux transports. La mise en place de lieux officiels desquels le télétravail serait autorisé, qui servirait également de lieu de co-working pour ceux qui n’ont pas d’endroit de rédaction, serait une option qui plairait à beaucoup. Note : biais dans les réponses aux questions : Il est à noter ici qu’aucun étudiant étranger n’était présent et que seul des doctorant.e.s en sciences « naturelles » composaient le groupe de réflexion pour traiter des ateliers sur le temps et sur le bien-vivre des doctorant.e.s. Bien que nous nous efforcions de parler DES Sciences sans distinction entre ce que nous appelons couramment « sciences exactes, naturelles » et « sciences humaines et sociales », des différences notables quant aux modes de fonctionnement des thèses existent bel et bien et jouent un rôle important sur le déroulement du doctorat. Pour replacer le contexte, il s’agit de préciser que les thèses en « sciences exactes et naturelles » sont obligatoirement financées, elles doivent durer 3 ans dans la mesure du possible, les doctorants sont tenus de se rendre dans leur laboratoire/entreprise pour réaliser leurs travaux de recherche et la structure d’accueil se doit en retour de leur fournir le nécessaire à la conduite de leurs travaux dans de bonnes conditions. Les doctorant.e.s sont alors des salarié.e.s sous CDD de 3 ans qui doivent rendre des comptes régulièrement à leur.s supérieur.e.s (directeur(s) de thèse/laboratoire/entreprise). En « sciences humaines et sociales», la majeure partie des thèses (plus de 70% d’après des chiffres de 2015[3]) sont non financées, les doctorant.e.s n’ont bien souvent pas de structure d’accueil définie et les thèses inférieures à 5 ans sont généralement considérées comme « faites à la hâte ». De ce fait, beaucoup de doctorant.e.s dans ces disciplines se doivent d’exercer un travail (parfois purement alimentaire) en parallèle de leur thèse et rédigent à leur domicile. Anne Vicente, doctorante, chargée de mission recherche chez Crois/Sens. Avec la participation de Jérémie Bel, Anne Blanchart, Séverine Lopez et Laurie Targa Références : [1] http://crois-sens.org/wp-content/uploads/2018/10/Plaquette_Cit%C3%A9oSquare.pdf [2] Pires, Gabriel Natan, Andréia Gomes Bezerra, Sergio Tufik, et Monica Levy Andersen. « Effects of Experimental Sleep Deprivation on Anxiety-like Behavior in Animal Research: Systematic Review and Meta-Analysis ». Neuroscience & Biobehavioral Reviews 68 (septembre 2016): 575‑89. https://doi.org/10.1016/j.neubiorev.2016.06.028. [3] http://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/reperes/telechar/shs/shs2016.pdf (consulté le 07/01/2019, page 9) Lectures associées : POULAIN Sebastien, « Bien-vivre doctoral : des ateliers sur la vie sociale et le logement des doctorant.e.s à Nancy », bien-vivre-maintenant.fr, 3 décembre 2018, https://bien-vivre-maintenant.fr/territoires/grand-est/nancy/bien-vivre-doctoral/ POULAIN Sebastien, Doc’Door, la maison du doctorat devrait bientôt ouvrir ses portes, Cartes sur tables, 8/12/16, http://www.cartes-sur-table.fr/pour-une-maison-du-doctorat/ et http://cartes-sur-table.fr/wp-content/uploads/2016/12/CST_Pour-une-maison-du-doctorat.pdf POULAIN Sebastien, « Le gouvernement français doit faire honneur aux étudiant.e.s, doctorant.e.s et docteur.e.s étranger.ère.s », Doctrix, 28/11/2018, http://blog.educpros.fr/doctrix/2018/11/28/inscriptions-doctorants-etrangers/
Crois/Sens lance la première plateforme citoyenne de promotion du Bien Vivre Maintenant Alors que 53% des français.e.s ayant un salaire inférieur à 1 200 € reconnaissent ne pas avoir les moyens de consommer des fruits et légumes au quotidien (baromètre du Secours Populaire 2018), il est temps de proposer des outils pour s’organiser collectivement, dans la convivialité, afin de rendre accessible à tous un Bien Vivre Maintenant. C’est le sens de la plateforme développée par Crois/Sens. Faciliter la participation citoyenne aux défis du bien-vivre La plateforme est conçue comme un outil facilitant sur les territoires l’organisation et la communication de défis citoyens collectifs autour des enjeux du bien-vivre, en tirant partie de la force du numérique. Cet outil s’adresse à tous les citoyen.ne.s, curieux.se.s de se regrouper pour discuter des enjeux du bien-vivre qui les touchent et souhaitant s’organiser pour y trouver une réponse collective. D’ailleurs chacun.e est libre de définir sa définition du bien-vivre en fonction de son territoire et de sa sensibilité. Ainsi un défi peut revêtir autant la forme d’un groupement d’achats de bons produits frais et locaux qu’un système de co-voiturage ou encore la mise en place de bonnes pratiques nutritives pour améliorer son hygiène de vie. L’essence de notre démarche est de créer les conditions d’un accès à un Bien Vivre Maintenant à toutes et tous y compris les plus modestes. Notre démarche non marchande est proposée et suivie par un collectif de chercheur.e.s qui évalue d’une part l’impact des défis sur la santé et la qualité du lien social et d’autre part la méthodologie d’accompagnement des projets. Comment cela marche concrètement? La plateforme constitue le relais numérique d’une mobilisation physique sur les territoires accompagnée par notre entrepreneur.e du bien-vivre. Ce.tte professionnel.le fait le lien entre les besoins individuels et la recherche de solutions collectives. Elle.il met en oeuvre une méthodologie fruit de nombreuses expériences sur différents territoires afin d’aider les citoyen.ne.s à se regrouper, à débattre puis à s’organiser pour déployer une solution collective. Cet accompagnement consiste également à identifier des partenaires locaux de diverses formes (associations, institutions, entreprises) et à la recherche d’un financement adapté à la taille du projet. Bien Vivre Maintenant permet de créer un défi, de s’y inscrire , d’échanger et organiser des réunions. La clé d’entrée est le territoire à un double niveau local et régional, cette approche permet aux citoyen.ne.s curieux de s’intéresser aux initiatives qui se déroulent à proximité et bien sûr d’y participer. Ainsi un blog territorial et un autre national diffusent régulièrement et synthétiquement des actualités du Bien Vivre Maintenant. Le coup de projecteur concerne aussi bien des défis inspirants, des réflexions sur la méthodologie d’animation des défis, ou encore des conseils pour promouvoir une meilleure hygiène de vie. Enfin nous avons fait le choix de nous appuyer sur le 1er réseau social afin d’élargir notre audience, chaque territoire est ainsi associé à une page Facebook que nous administrons. Cela permet d’une part d’accéder à une communauté de près de 40 millions d’utilisateurs actifs en France et de s’appuyer sur ses outils qui font font sa force, vidéos et autres média pour améliorer notre communication autour des défis. Evidemment nos pages sont publiques c’est à dire qu’elles permettent à chacun.ne de prendre connaissance de nos actualités sans obligation de s’inscrire au réseau. L’exemple du défi 7 jours pour expérimenter un Bien Vivre Maintenant Le défi est né de l’engouement de plusieurs professionel.le.s de santé pour la thématique du bien-vivre qui a été célébrée lors d’un événement participatif à Mirecourt (dans les Vosges) en juillet 2018, le Festival Utopic & Co (voir le défi dédié sur la plateforme). Le but de ce défi est avant tout de créer une émulation autour de la thématique du bien-vivre et de prendre conscience de l’influence de nos choix en matière de d’alimentation, d’activité physique et de rythme de vie sur notre bien-être et nos relations avec les autres au quotidien. Il se compose de 14 conseils à suivre sur une semaine et offre aussi la possibilité aux participant.e.s d’obtenir gratuitement un bilan bio nutritionnel et des conseils personnalisés en matière d’hygiène de vie. Dans un second temps, les problématiques de santé repérées grâce au bilan bio nutritionnel de tous les participant.e.s permettront de dégager certains axes sur lesquels agir en priorité pour une meilleure santé à l’échelle du territoire. En relevant ce défi chaque participant.e amorce une démarche de santé personnelle et participe à une expérience collective qui se veut bénéfique pour le territoire. Il vous appartient évidemment de définir votre vision du Bien Vivre Maintenant, Crois/Sens s’engage à travers la plateforme et l’Entrepreneur du Bien Vivre à accompagner cette énergie citoyenne vers des solutions accessibles dans ses territoires partenaires (Mirecourt, Lille, Lyon..) en attendant les prochains (Nanterre, Strasbourg, Dijon, Bordeaux et les villes moyennes..). Crois/Sens est une Jeune Entreprise Innovante agrée par le Ministère de l’Enseignement Supérieur de la Recherche et de l’Innovation qui oeuvre au développement économique et social du territoire. Benjamin Desforges
Indicateurs du bien-vivre au Forum international pour le bien-vivre de Grenoble Atelier organisé par la Fabrique Spinoza sur la loi PACTE ; Crédits photos : Alain Fisher, Ville de Grenoble Le Forum du 6, 7 et 8 juin à Grenoble a rassemblé de nombreux acteurs autour d’une question : Qu’est-ce que le « bien-vivre » ? A quoi l’associe-t-on : à une bonne alimentation, une bonne forme physique, un travail qui a du sens, une vie sociale et culturelle riche, un certain sentiment de sécurité? Qu’est ce qui compte pour nous? Et qui est-ce qui compte pour nous? Le sous-titre du forum étant : « Richesse, bonheur : quels indicateurs pour inventer demain ? », la thématique nous intéressait particulièrement. Nous en avons profité pour mettre à l’épreuve une version 1 de nos indicateurs lors d’un atelier participatif et découvrir les indicateurs et les méthodes employées par d’autres chercheurs et acteurs de terrain. Cette première édition fut une belle occasion pour nous de découvrir les réflexions et actions qui étaient menées de par le monde à ce sujet . Ce sont donc 3 jours très riches qui ont débuté par un rappel des objectifs généraux de ce forum : – Créer des réseaux d’acteurs de la société civile, à 2 niveaux d’échelle : local et global – Construire un imaginaire collectif et définir des indicateurs qui mesureront et orienteront nos avancées – Offrir à chacun la liberté de contribuer En effet, le forum était ouvert à tous et a rassemblé une grande diversité d’intervenants, nationaux et internationaux, du secteur privé, public et associatif. Associés à un colloque scientifique, de nombreux ateliers prenant des formes très variées ; table ronde, world café, conférence-débat, marche d’accroche, et bien d’autres ont permis le partage d’expérience. Tous centrés autour d’une réflexion générale : la question des indicateurs et de la mesure du bien-vivre. Car les chiffres, loin d’être neutres, façonnent nos représentations et orientent nos décisions. Les organisateurs de ce forum l’avaient bien compris et proposaient un focus sur les indicateurs du bien-vivre. Des indicateurs qui permettent à la fois de connaître la situation actuelle selon des critères choisis mais aussi de se projeter vers celle vers laquelle nous souhaitons tendre, amorçant ainsi le passage de l’idée à l’action. Nous avons écouté Florence Jany-Catrice, économiste à l’université de Lille, parler d’ « éthique du chiffre » et suggérer qu’il est possible de compter autrement, en allant chercher tout le monde pour co-construire des indicateurs qui ont du sens. Il faut pour cela faire preuve de souplesse et laisser place à l’expérimentation, ouvrir l’imaginaire et arrêter l’injonction à la comparabilité (les indicateurs peuvent être différents d’un territoire à l’autre et cela semble logique). La méthode SPIRAL employée par plusieurs chercheurs nous a également beaucoup inspirés pour faire évoluer nos propres indicateurs dont 2 sur 7 seront construits de façon participative, à partir des problématiques émergentes dans chaque territoire. Enfin, de nombreux acteurs ont insisté sur l’intérêt de poser des limites à notre volonté de tout mesurer pour ne pas se perdre dans les chiffres et laisser place à l’action ! C’est ce qui s’est passé à Toulouse, à Grenoble, en Allemagne, au Québec, au Bhoutan, ou encore en Equateur et en Bolivie où des projets sont nés autour du bien-vivre, prenant parfois une telle ampleur que ces deux derniers pays finiront par inscrire le « Buen vivir » dans leur constitution. Pablo Solon, homme politique bolivien et activiste dans le domaine social et de la nature était là pour nous en parler. Reconnaissant les aspects positifs de cette avancée, il s’est surtout attardé sur les risques liés à l’institutionnalisation d’une notion aussi large et plurielle que le « Buen vivir » qui selon lui a perdu de son sens lorsqu’elle a été reprise par le gouvernement. Ce concept d’une « vie harmonieuse », de « savoir vivre » ou encore, de « vivre en plénitude » a subi une traduction réductrice et s’apparente désormais au développement. Son retour d’expérience nous rappelle que le bien-vivre se construit sur le long terme et ensemble. Il ne peut y avoir de « responsable » du bien-vivre, chacun de nous doit l’être à sa manière, mais encore faut-il être en capacité d’y participer. C’était l’objet de notre atelier, basé sur les recherches de Cécile Ezvan, docteure en philosophie économique, avec laquelle nous travaillons sur la création d’indicateurs pour évaluer nos projets de bien-vivre. A partir de l’approche des capacités d’Amartya Sen, qui les décrit comme « ce qu’une personne peut choisir d’être et de faire » (Sen, 1988), elle se demande comment « mieux protéger les capacités des plus vulnérables et des périphéries ». En effet, de nombreux travaux de recherche montrent que de trop fortes inégalités contribuent à détruire les liens sociaux et l’environnement… Ces questions renvoient aussi à la notion de pouvoir d’agir car le fait de co-construire joue non seulement un rôle d’empowerment mais sert aussi de « garde-fou » aux dérives possibles. L’atelier visait à faire réagir les participants à nos indicateurs de bien-vivre à partir des expériences de terrain qu’ils avaient pu rencontrer. Les échanges avec les participants ont été fructueux et nous ont aidé à faire évoluer nos indicateurs vers des méthodes plus participatives. Nous remercions Grenoble‑Alpes Métropole, la Ville de Grenoble, la communauté universitaire Grenoble‑Alpes, l’association CCFD‑Terre Solidaire et le réseau FAIR pour l’organisation de cet événement et espérons que cette belle dynamique se poursuivra. Camille Morel et Sandrine Tobie Références : Forum international pour le bien-vivre de Grenoble de 2018, https://bienvivre2018.org/ Synthèse des travaux lors du Forum international pour le bien-vivre de Grenoble de 2018, https://bienvivre2018.org/wp-content/uploads/2018/11/Restitution-BV2018_web.pdf POULAIN Sebastien, « Capabilités de Amartya Sen : une source d’inspiration majeure pour Crois-sens », crois-sens.org, 7 novembre 2018, http://crois-sens.org/2018/11/07/capabilites-amartya-sen/ BRENGUIER Agathe et MOREL Camille, « Expérimentation innovante en matière de santé et nutrition à Mirecourt », bien-vivre-maintenant.fr, 19 novembre 2018, https://bien-vivre-maintenant.fr/territoires/grand-est/mirecourt/experimentation-innovante/ BRENGUIER Agathe, « Le Festival Utopic & Co 2018 célèbre sur le bien-vivre sur le territoire de Mirecourt(-Dompaire) et ses alentours », crois-sens.org, 5 octobre 2018, http://crois-sens.org/2018/10/05/le-festival-utopic-co-2018-celebre-sur-le-bien-vivre-sur-le-territoire-de-mirecourt-dompaire-et-ses-alentours/